Le métier

La vocation du médecin est de soigner les maux de ses patients de tous âges et pour tous types de maladies, plus ou moins graves.
Son rôle est de les soulager de leurs souffrances après avoir posé un diagnostic, et réalisé un examen clinique.

Pour cela, il doit interroger les malades, et procéder à différents actes (auscultation, palpation, température, battements du cœur, prise de tension, prise en compte de la douleur, explorations fonctionnelles…).
Il prescrit ensuite aux patients les médicaments adéquates, en leur expliquant son choix et la prise du traitement. S’il le juge nécessaire, il demande des examens complémentaires (radio, scanner, prise de sang, analyses…), ou les renvoie vers un médecin spécialiste. Il a également un rôle de prévention (vaccination, dépistage…). Il peut être amené à effectuer des soins d’urgence, ou à participer à des actions d’enseignement ou de recherche.
Il doit régulièrement actualiser ses connaissances de manière à être informé des dernières avancées médicales, et à améliorer ses pratiques pour le bien-être des malades.

Les patients choisissent et déclarent désormais leur médecin référent auprès de la sécurité sociale. A ce titre, il doit donc gérer le dossier médical de chaque patient de manière informatique, et le suivre sur une longue période. Il doit être inscrit au Conseil National de l’Ordre des Médecins, et est tenu de respecter le secret professionnel.

Il effectue des visites à domicile, ou des consultations à son cabinet.
70 % des médecins exercent en libéral. Les autres sont employés par une clinique privée, un hôpital public, une administration (médecine scolaire, médecine du travail, des armées…), par une collectivité territoriales ou encore par une association humanitaire.

Leur emploi du temps est chargé, car, à raison de 20 à 30 consultations par jour, ils font environ 50 heures par semaine. Ils peuvent, après quelques années d’exercice en libéral, se diriger vers la médecine de contrôle et de santé publique (sécurité sociale), ou vers le secteur de la prévention (PMI, médecine du travail…).
On compte en moyenne 160 médecins généralistes pour 100 000 habitants. Toutefois, il existe une forte disparité entre les grandes villes et les zones rurales.
En effet, à la campagne, les besoins sont très importants, et on assiste à une pénurie de médecins dans certaines régions.

Le salaire d’un débutant est d’environ 3000 euros bruts par mois en moyenne. Il peut atteindre 7000 euros après quelques années d’expérience.

Le Prérequis

Le médecin doit avoir des capacités d’endurances physiques et psychiques, être à l’écoute de ses patients, tolérant, compréhensif, pédagogue, psychologue, disponible, discret, consciencieux, et avoir le sens de l’observation.
Il doit également établir une relation de confiance avec les malades, et donc avoir du tact et un excellent relationnel.

Les études et diplômes

Pour exercer ce métier, de longues études sont à prévoir. En effet, 9 années sont nécessaires pour devenir médecin généraliste.
Le cursus est organisé en 3 cycles, qui débouchent sur le diplôme d’Etat de Docteur en médecine. Ce diplôme est délivré à l’issue de la soutenance d’une thèse.
La 1ère année d’études de santé est sanctionnée par un concours comme vous le savez. Le nombre de places, appelé « Numérus Clausus » est limité, et fixé par l’Etat. Depuis quelques années, ce « numerus clausus » augmente régulièrement. Ceci, pour tenter de pallier la pénurie de médecins en France.

La deuxième année ou P.C.E.M.2

Après leur réussite au concours, les étudiants sont admis en PCEM2, la deuxième année. Ils commencent par un stage hospitalier de quatre semaines, qui est en fait un stage infirmier placé sous la responsabilité d’un chef de service mais en fait sous l’autorité pédagogique d’un cadre infirmier. Le reste du PCEM2 comporte un programme complémentaire des matières dites fondamentales, avec des travaux pratiques et des enseignements dirigés plus nombreux qu’en première année où la masse des étudiants n’est pas favorable aux pédagogies actives. C’est dans cette année d’études que l’on commence généralement l’enseignement de l’anglais médical.

Le deuxième cycle

Il est constitué de quatre années de DCEM1 à DCEM4. En fait, il faut séparer deux parties : la première année de ce cycle, DCEM1, est une année de transition qui reste très théorique, avec un enseignement bioclinique et des stages hospitaliers où l’étudiant est un simple observateur.
Les trois autres années constituent l’externat.
L’étudiant, sous la responsabilité d’un interne (non officiel) ou d’un senior (chef de clinique ou praticien hospitalier), apprend à reconnaître les différents signes d’une maladie. Il n’a pas à ce stade de responsabilité thérapeutique, ni le droit de prescrire. L’étudiant est cependant responsable de ses actes (responsabilité civile, qui nécessite la souscription d’une assurance idoine).
L’externat consiste le plus souvent en quatre stages par an de trois mois chacun dans des services de spécialités, choisis par grilles en début de chaque année ou trimestre, soit par classement au mérite, soit par classement alphabétique. Les stages consistent en cinq matinées par semaines dans les services. Certains stages sont obligatoires de par les textes réglementaires (pédiatrie, gynécologie obstétrique chirurgie, medecine interne et urgences.), et peuvent alors intégrer l’enseignement théorique (l’externe est alors présent à l’hôpital toute la journée). Inversement, certains services n’ont pas d’externes, cela dépend des accords passés avec l’université.

Des examens terminent chacune des années, et l’évaluation des stages compte dans ces contrôles terminaux. L’examen de D.C.E.M.4, est appelé certificat de synthèse clinique et thérapeutique. C’est un examen généralement pratique.

ECN

Le troisième cycle

C’est le véritable cadre de la formation professionnelle

Troisième cycle de spécialité  :

Les D.E.S. : l’interne est amené à choisir un Diplôme d’Etudes de Spécialités (DES qui a remplacé l’ancien CES) à partir de 1984 et cela en fonction de son niveau de réussite au concours.  Ils durent quatre année pour la plupart des disciplines, voire cinq années pour les disciplines chirurgicales, la médecine interne, la radiologie.
Les D.E.S.C. les diplômes d’Etudes de Spécialités Complémentaires, d’une durée de deux ans complètent les D.E.S. en apportant une compétence complémentaire. Il y en a deux catégories, ceux de groupe 1, qui ne donnent pas droit à exercice, et ceux du goupe 2  dont l’usage est admis dans l’installation.

Epreuves classantes nationales :

Des épreuves sont organisés pour les candidats cités ci-dessus.
Suivant son classement, l’étudiant choisit son centre hospitalier universitaire (et donc sa ville) d’affectation, ainsi que sa filière. Ce choix s’effectue d’abord par internet (phase de pré-choix et simulations), le choix définitif ayant lieu au cours d’un « amphithéâtre de garnison » qui réunit tous les étudiants par tranches de classement. Cette procédure permet à l’étudiant de choisir son poste en ayant pleinement connaissance des places disponibles. Il existe 11 filières de spécialisations.

Dimanche 19h en direct : Pré-rentrée PASS on vous dit tout !